Projets association Iwalen

Une série de chantiers pour faire vivre les études berbères à notre modeste échelle. Il serait intéressant de se répartir le travail, selon nos domaines de compétence et d’intérêt (sachant qu’on apprend à faire les choses en les faisant et qu’il n’y a guère de raison de s’auto-censurer). Du plus au moins urgent, ou bien, du plus au moins immédiatement réalisable, ces chantiers sont :

Association des jeunes chercheurs sur les mondes berbères
  • Création d’une association portant sur les mondes berbères, dont il faudrait définir l’objet : Maghreb amazigh ; mondes arabo-berbères ; mondes berbères et arabo-musulmans ; mondes méditerranéens ? Servira de plateforme à l’organisation de divers événements scientifiques mais aussi, de manifestations culturelles en lien avec la culture berbère (expositions notamment).
  • Création d’un annuaire de tous les chercheurs et doctorants travaillant sur les mondes berbères, et de leurs domaines d’intérêt, dans le but de faciliter la quête de tuteurs pour les plus jeunes ; et de créer de la cohésion dans cet univers éclaté.
  • Création d’un annuaire des manières de financer sa recherche en études berbères.
Cercle de relecture

Faire lire ses travaux par des collègues qui connaissent les problématiques du champ.

Bibliographie commune et bibliothèque numérique (via Zotero)
  • Un recensement périodisé de toutes les publications en études berbères : Ibn Khaldūn & co. ; ethnographie coloniale militaire (Daumas, Aucapitaine, Hanoteau, etc.) puis universitaire (Masqueray, van Gennep, etc.) ; ethnologie contemporaine (Mammeri, Yacine, Mahé, Dirèche-Slimani, Scheele, Assam, etc.).
  • Une mise à disposition des textes via une bibliothèque numérique (sur le mode de celle de “Savoirs”).
Veille scientifique

Un recensement régulier des publications scientifiques portant sur les mondes berbères.

Prix en collaboration avec la Conférération des berbères de France (CBF)

Prix récompensant une recherche doctorale en cours, et encourageant un jeune chercheur en études berbères dans la poursuite de ses recherches. Le règlement est déjà rédigé. Le prix serait doté de 5000 € pour la première année. Il faudrait former une équipe de personnes désireuses de concrétiser ce projet (qu’il faudrait alors mettre en contact avec Mustapha Sadi, de la CBF). La question est notamment celle de savoir si les membres du comité d’organisation peuvent participer au Prix (il faudrait idéalement que oui et imposer cette condition !).

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